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La Culture n’a pas de couleur, et le Partage pas de frontière!

« Le Burkina-Faso vient à la rencontre du Brésil et c’est en France que ça se passe!! » (Carcajù)

Plus précisément, c’est en Mayenne que cette rencontre, plus que jamais, riche en plaisirs en partages et en apprentissages a eu lieu! Les griots de Faso Djarabi et Zidass accompagnés de leur manager Fatimata Tamboura et du grand journaliste burkinabé Hervé-David HONLA dit LECHAT nous ont fait l’immense honneur de venir poursuivre le bel échange franco-burkinabé qui avait déjà connu des débuts prometteurs en Janvier dernier lorsque Carcajù et les danseuses de l’Espérance s’étaient rendus à Ouagadougou pour l’événement culturel incontournable des 12PCA.

Le séjour de nos amis burkinabés sur le sol mayennais a été l’occasion de belles rencontres et de grands moments d’échange autour de nos cultures respectives!
Deux semaines de visites (entre autres Saint-Malo et Sainte Suzanne) et d’échanges avec les différents acteurs de la vie locale mayennaise, qui se sont terminées en une véritable apothéose musicale et culturelle!

Vendredi 21 juin 2019, Villaines-la-Juhel.

En effet, les vendredi 21 et samedi 22 juin derniers, à l’occasion d’une belle soirée franco-burkinabé organisée par l’association l’Espérance et de la célébration annuelle de la fête de la musique, la commune de Villaines-la-Juhel a vibré au son des percussions africaines, des chants de capoeira et autres mélodies accompagnant les magnifiques danseuses de l’Espérance! Enfin, dimanche 23 juin dernier, une nouvelle démonstration à Laval a été l’occasion, pour le public de la Halte Fluviale, de découvrir le fruit de cette belle collaboration artistique mêlant danse contemporaine, capoeira et percussions venues d’ailleurs grâce à l’excellent groupe Faso Djarabi composé de Mamadou Diakité jouant du Djembé, du Dumdum et de la calebasse; ainsi que Faissal Diara à la flûte et au Bendré; ou encore Bra Sanou au Balafon; mais aussi Dafra Bihou jouant du Tama; accompagnés par le tout aussi excellent Zidass et son Tchèma!

« Une collaboration réussie avec perfection sans aucune fausse note. Le maire de Villaines la Juhel, Daniel Lenoir a salué cette collaboration. Le départ fut difficile à supporter ; beaucoup de larmes ont coulé. Cette collaboration s’est aussi concrétisée avec le COB, une association française de la Capoeira qui a fait preuve d’hospitalité envers les artistes burkinabès. De nombreux spectacles se sont déroulés en symbiose avec le COB et Faso Djarabi. » (LECHAT !)

Après ces deux semaines aussi intenses qu’enrichissantes, la reconnaissance est, évidemment, dans tous les cœurs et dans tous les esprits…
Un grand MERCI …
À Faso Djarabi & Zidass !
À l’association l’Esperance !
À Mr LECHAT !
À la municipalité de Villaines-la-Juhel !
Aux familles qui ont accueilli nos invités !
Aux élèves du COB !
Et à tous ceux qui ont, d’une manière ou d’une autre, pris part à cet échange!

En ces temps parfois troublés qui voient le monde crouler sous les conflits armés, ce sont de telles opportunités d’échanges culturels et de rencontres Humaines qui viennent nous rappeler que la paix est encore possible!! Sincèrement, merci à toutes et tous!!

Linguista

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Quand le grand journaliste Burkinabé Mr Le Chat parle du COB !

Voici un article écrit de la main de Mr Le Chat

Fatimata Tamboura (Faso Djarabi): « Les projets se concrétisent et se multiplient ! »

C’est la ville d’Évron en France qui a accueilli dans la journée du samedi 15 juin, le groupe Faso Djarabi et Zidass Zidass pour des échanges musicaux avec le collectif COB.

centre social, culturel et loisirs « Le Trait d’Union »

Une matinée riche en enseignements qui s’est déroulée dans le centre social, culturel et loisirs « Le Trait d’Union ». Un centre financé par la mairie d’Évron qui existe depuis trois ans, donc les activités tournent autour de l’animation sportive, culturelle et l’encadrement social des jeunes.

Le collectif COB piloté par Fabrice Duchesne Ogro Cob, Guillaume Lebreton Carcajù Cob, Christophe Poirier Bombeiro Cob regroupe en son sein une discipline appelée la Capoeira. C’est un art martial afrobrésilien ouvert sur le monde qui met en exergue les instruments de musique puisés du continent africain. C’est à ce titre que le groupe Faso Djarabi collabore depuis janvier 2019 d’aord à Ouagadougou ensuite à la Villaines la Juhel.

Soirée des 12 PCA à Ouagadougou

 » Depuis des années, je participe aux spectacles de l’association Espérance. Et l’année dernière, un journaliste burkinabè a eu l’opportunité de voir nos spectacles à la villaines la Juhel. L’idée de venir jouer au Burkina Faso nous a plu et nous y sommes allés. L’accueil et le spectacle ont été magnifiques, c’est pour ça que nous les avons invité pour poursuivre la collaboration ici en France.  » explique l’ambassadeur de la Capoeira au Burkina Guillaume Carcaju. L’une des satisfaction majeure, c’est également la collaboration du Collectif COB, ESPERANCE et l’école Saint Nicolas avec l’école EDEN à Saaba au Burkina. Les jeunes apprenants de COB ont fait des illustrations à l’endroit de leurs camarades du Burkina.

Plus d’une cinquantaine de jeunes et adultes se sont trémoussés aux rythmes du warba, wedbinde et du Maculelê (Brésil). Ce qui a été fascinant, c’est de voir comment la capacité d’assimilation et d’adaption des musiciens de Faso Djarabi s’est rapidement opéré dans ce genre musical. « Nous avons découvert une danse afrobrésilienne la Capoeira qui ressemble à la danse tarkaï des Yarsé. Notre force réside sur le fait que notre groupe est pluridisciplinaire et joue à plusieurs instruments » analyse Fatimata Tamboura productrice du groupe Faso Djarabi et directrice artistique des Échanges culturels 12PCA/ESPERANCE.

Effectivement, le groupe Faso Djarabi impressionne tout le département de la Mayenne et même au-delà. Leur moindre sortie est un événement dans les différentes communes. Même les personnes du troisième âge s’éclatent et sont mystifiées par leur présence et surtout leur prestation. Faso Djarabi est présent avec des instruments tels que: le Djembé, le Dumdum, la calebasse joués par Mamadou Diakité. La flûte, le Bendré par Fayçal. Le Balafon par Brama. Le Tama par Dafra et le Tchèma par Zidass. Tous jouent à plusieurs de ces instruments.

« Nous sommes en train de monter des projets/ programmes au Burkina et en France pour poursuivre cette collaboration. Notamment au Burkina Faso avec la création d’un festival à Ouagadougou avec les maîtres de Capoeira brésiliens » renchérit Fabrice Duchesne Ogro du collectif COB, présent dans quatre communes en France. Tout en gardant la tête sur les épaules et toujours animée par un sentiment de discrétion, Fatimata Tamboura a annoncé en filigrane, que de nombreux projets sont en cours ici en France, mais elle préfère les devoiler en temps opportun.

Une journée qui s’est poursuivit par un premier spectacle test du groupe Faso Djarabi…

LECHAT!

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Les bienfaits de la capoeira dans la maladie de Parkinson se confirment

Article Santé Magazine

Depuis un an, le centre DHUNE et l’association France Parkinson testent la pratique de la capoeira comme thérapie non médicamenteuse chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Une étude confirme les bienfaits de ce sport pour améliorer la motricité et stimuler le lien social.

La maladie de Parkinson touche entre 150 000 et 200 000 personnes en France. Elle représente la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente, après la maladie d’Alzheimer, et constitue la cause majeure de handicap chez les personnes âgées. Les personnes atteintes par cette maladie peuvent souffrir de trois types de symptômes moteurs : l’akinésie, une difficulté dans la coordination des mouvements, l’hypertonie, une rigidité excessive des muscles, et/ou des tremblements, affectant surtout les main et les bras.

Ils peuvent également être atteints de troubles de l’élocution, qui compliquent les liens sociaux. Afin de les aider à mieux gérer tous ces symptômes, le centre d’excellence DHUNE pour les maladies neurodégénératives et le vieillissement, et l’association de patients France Parkinson ont mis en place en 2018 à Marseille un atelier hebdomadaire « Parkinson & Capoeira », gratuit, et ouvert à toutes les personnes adhérant à l’association France Parkinson.

Un meilleur équilibre

La capoeira est un art martial africano-brésilien. Il en existe différents types, et celui choisi pour ce projet est le type « angola » et « régional », dont les mouvements codifiés sont lents, et demandent précision et équilibre. Les musiques et les chants apportent un repère rythmique qui améliore la motricité, et qui stimule l’interaction sociale.

Une étude pilote menée par DHUNE, en association avec l’Institut des sciences du mouvement d’Aix-Marseille Université a permis de suivre l’évolution des participants à ces ateliers. Les premiers résultats confirment que la capoeira est un sport particulièrement adapté à la maladie de Parkinson comme thérapie non médicamenteuse : une nette amélioration (de l’ordre de 15%) des scores de fluidité, de vitesse d’exécution et de précision des mouvements pour l’ensemble des participants a été constatée au fur et à mesure des séances. Tous les patients ont témoigné d’un meilleur équilibre.

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Capoeira : les bienfaits de ce sport brésilien

Article du magazine Marie Claire

Si vous avez envie d’allier sport et dépaysement, pensez à la capoeira, un art martial connu dans le monde entier. Savant mélange de danse, de lutte et de jeu, la capoeira vous emmène en voyage dans la culture brésilienne.

LA CAPOEIRA, À LA CROISÉE DE L’AFRIQUE ET DU BRÉSIL

Les origines de la capoeira sont floues et ne sont racontées dans aucun livre. Généralement, cet art martial est considéré comme étant brésilien et inspiré des rites africains.

Au XVIe siècle, à l’époque de la colonisation portugaise, des milliers d’esclaves angolais ont été déportés vers le Brésil pour travailler dans les plantations et les mines. La capoeira est donc un mélange des cultures brésiliennes et africaines. Grâce à cet art martial, les capoeiristes exprimaient leur oppression et leur désir de liberté face à la culture esclavagiste. Il s’agissait en réalité d’une façon déguisée de se préparer au combat. Les chants et la musique rendaient la capoeira complètement inoffensive aux yeux des maîtres des esclaves.

Cette discipline a traversé les siècles grâce à la tradition orale et la première académie de capoeira fut créée en 1930 à Salvador de Bahia. Il a fallu attendre l’année 1937 pour que le président brésilien reconnaisse ce sport comme n’étant plus illégal.

COMMENT PRATIQUER LA CAPOEIRA ?

Vous l’avez compris, la musique est indispensable ! Plusieurs instruments de musique traditionnels tels que le pandeiro (tambourin), le berimbau (arc musical) et l’atabaque (long tambour) accompagnent les capoeiristes. Les chants sont également omniprésents !

Les participants forment une roda (un cercle) : les combats peuvent commencer, agrémentés des floreis (acrobaties). Sachez que c’est la personne qui joue du berimbau qui est maître de la roda et qui gère le rythme. L’ambiance est chaleureuse et très festive.

Si vous souhaitez commencer la capoeira, rendez-vous dans un club près de chez vous. Généralement, le cours débute par des échauffements et continue par l’apprentissage des coups de pied et des différents mouvements. La découverte des chants et des musiques fait aussi partie intégrante des cours. Concernant la tenue, les capoeiristes sont traditionnellement vêtus d’un pantalon blanc appelé abadá.

LES BIENFAITS DE LA CAPOEIRA

Tout le monde peut pratiquer la capoeira, y compris les enfants et les personnes âgées. Les professeurs s’adaptent aux besoins et aux attentes du public. Attention cependant si vous avez des problèmes cardiaques, si vous souffrez de troubles de l’équilibre ou si vous ressentez des douleurs au niveau des articulations. Pensez à consulter un médecin avant de commencer les cours.

Pratiquée de façon encadrée, la capoeira est extrêmement bénéfique pour le corps et pour la tête. Vous allez travailler votre endurance, votre agilité et votre concentration. Vous améliorerez aussi votre sens du rythme, vos réflexes et votre coordination. La capoeira véhicule des valeurs positives telles que la tolérance, la créativité ou la convivialité.

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Dimanche 12 Mai 2019, invités d’honneur, stages, rodas et… « Axééé » !!

De retour du Festival Nação Palmares Capoeira d’Amiens, Mestre Misterio(Association Capoeira Balikuddembe, Rio de Janeiro), Contramestre Feiticeiro(Grupo Nação Palmares Capoeira, Brest) et Professor Juninho(Culturate Capoeira, Rio de Janeiro), nous ont fait l’immense plaisir de faire un détour par le dojo de Villaines-la-Juhel pour un après-midi consacré au PLAISIR, au PARTAGE et à l’APPRENTISSAGE !

Après une rapide pause-déjeuner improvisée sur le site de la Floresta da Vida, dont l’initiative a d’ailleurs été largement saluée par nos invités, adhérents et enseignants du Collectif Capoeira Origem do Brasil, Monitor Caramba et quelques élèves de l’association Racinartmonie d’Alençon ainsi que Estagiaria Dedicada, Lua, Motoqueiro et Hugo du Grupo Nação Palmares Capoeira de Brest… au total, près de quarante capoeiristes se sont réunis pour de belles rodas et suivre les stages très enrichissants de nos invités d’honneur. Le tout, dans une excellente ambiance mêlant énergie et camaraderie, comme toujours !

Parmi les temps forts de cet après-midi particulièrement riche en rencontres et en échanges, nous saluons la venue de Sandra LHUISSIER, présidente de l’association de danse l’Espérance pour une présentation de nos projets communs tel que le Gala des 24,25 et 26 Mai puis l’accueil des Musiciens Burkinabés.

Également l’échange de cadeaux à l’occasion de la venue de Madame Brigitte DRIEU, adjointe à la mairie de Villaines-la-Juhel.

Encore un grand merci à Mestre Misterio, Contramestre Feiticeiro et Professor Juninho d’être venus partager ce grand moment de Capoeira, merci à Carcajù, Ogro, Bombeiro et aux adhérents du COB d’avoir répondu présents, enfin, merci à tous les capoeiristes venus d’ici et d’ailleurs d’avoir contribué à l’énergie de cette rencontre !

C’est, plus que jamais, dans ces temps de rencontre et de partage que la Capoeira puise sa beauté et sa puissance, merci à toutes et tous !

Linguista

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Festival GINGAR SEM PARAR, Le « Axé » plus que jamais au rendez-vous !

Les mots manquent aujourd’hui pour exprimer l’énergie débordante et les émotions, nombreuses, qui ont marqué ce week-end du 27 & 28 Avril 2019. Un terme, cependant, résume assez bien ce week-end inoubliable que nous venons de partager : le « Axé » ! En effet, ces évènements permettent au « Axé », cette énergie propre à la Capoeira, de prendre tout son sens ! Comme le dit si bien Carcajù, « Tout n’a pas été parfait, mais tout était magique ! »

Naturellement, les premiers mots qui me viennent sont « BRAVO » et « MERCI » :

BRAVO à Carcajù, Ogro et Bombeiro pour l’organisation de ce premier Festival qui a tenu toutes ses promesses en termes de Plaisir, de Partage et d’Apprentissage !

BRAVO à Artista et Felina pour leur graduation !

Felina & Artista, graduados

BRAVO, évidemment, à chacun et chacune d’entre vous pour l’obtention de votre corde ! Bien plus qu’un simple accessoire quasi-indissociable de la tenue du capoeiriste, cette corde de graduation reconnaît à chacun la valeur du travail accompli sur les chemins de la capoeira ! Sincères félicitations à vous toutes et tous !

Un grand MERCI à Mestre Mão de Onça (Groupe Nação Palmares Capoeira, Lille/Tourcoing), à Mestre Mola (Groupe Angonal, Rio de Janeiro),à Mestre Gilson (Groupe Acarajé, Brésil), à Mestre Mineiro (Groupe Acarajé Capoeira sans frontières, St Maixent l’Ecole, 79), à Professora Pagodeira (Groupe Ginga Nago, Toulouse), à Professor Kachanga, Formado Esquilo et Graduada Mathilde (Groupe Itaparica, Tours), à Professor Dobrado et Monitora Borracha (Groupe San Cipriano, Angers), à Monitor Caramba (Association Racinartmonie, Alençon) et à Estagiaria Dedicada, Motoqueiro et Hugo (Groupe Nação Palmares Capoeira, Brest) pour leur présence, leur énergie débordante et leur bonne humeur communicative ! Un grand MERCI à eux également de nous avoir transmis un peu de leur savoir au travers des différents stages de capoeira ou de maculêlê auxquels adultes et enfants ont eu la chance de participer !

Plaisir, partage et apprentissage au rendez-vous dans les différents stages et différentes rodas!

MERCI à Instructor Bombeiro (Collectif COB) pour son atelier très enrichissant « Gestes qui sauvent parents/enfants » du dimanche matin !

Instructor Bombeiro et sa grande Alya en pleine démonstration des gestes qui sauvent!

MERCI à Maud et Stéphanie d’avoir géré la collecte de dons à destination du Burkina Faso ; MERCI à Laurent et Miri pour le stage de cuisine brésilienne ; MERCI à toutes les personnes qui ont contribué à l’excellent déroulement de la soirée festive du Samedi et notamment à “DJ Reiidan” pour cette superbe ambiance ; MERCI aux exposants d’avoir fait vivre notre petit marché artisanal ; MERCI à tous nos sponsors pour leur soutien moral et financier…

Enfin, un grand MERCI à toutes les personnes présentes, enfants, parents, capoeiristes ou non, qui ont d’une manière ou d’une autre, contribué à la réussite de ce week-end inoubliable !

Je vous partage, en exclusivité, une confidence de Carcajù : « Cette première édition du Festival Gingar Sem Parar était un échauffement, rendez-vous en 2020 pour une 2ème édition tout aussi magique!! »

Encore MERCI à Carcajù, Ogro et Bombeiro et à chacun et chacune d’entre vous d’avoir rendu tout cela possible et de faire que l’aventure continue… ENSEMBLE !

Nos caminhos da Capoeira, estamos juntos !

Linguista