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Les bienfaits de la capoeira dans la maladie de Parkinson se confirment

Article Santé Magazine

Depuis un an, le centre DHUNE et l’association France Parkinson testent la pratique de la capoeira comme thérapie non médicamenteuse chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Une étude confirme les bienfaits de ce sport pour améliorer la motricité et stimuler le lien social.

La maladie de Parkinson touche entre 150 000 et 200 000 personnes en France. Elle représente la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente, après la maladie d’Alzheimer, et constitue la cause majeure de handicap chez les personnes âgées. Les personnes atteintes par cette maladie peuvent souffrir de trois types de symptômes moteurs : l’akinésie, une difficulté dans la coordination des mouvements, l’hypertonie, une rigidité excessive des muscles, et/ou des tremblements, affectant surtout les main et les bras.

Ils peuvent également être atteints de troubles de l’élocution, qui compliquent les liens sociaux. Afin de les aider à mieux gérer tous ces symptômes, le centre d’excellence DHUNE pour les maladies neurodégénératives et le vieillissement, et l’association de patients France Parkinson ont mis en place en 2018 à Marseille un atelier hebdomadaire « Parkinson & Capoeira », gratuit, et ouvert à toutes les personnes adhérant à l’association France Parkinson.

Un meilleur équilibre

La capoeira est un art martial africano-brésilien. Il en existe différents types, et celui choisi pour ce projet est le type « angola » et « régional », dont les mouvements codifiés sont lents, et demandent précision et équilibre. Les musiques et les chants apportent un repère rythmique qui améliore la motricité, et qui stimule l’interaction sociale.

Une étude pilote menée par DHUNE, en association avec l’Institut des sciences du mouvement d’Aix-Marseille Université a permis de suivre l’évolution des participants à ces ateliers. Les premiers résultats confirment que la capoeira est un sport particulièrement adapté à la maladie de Parkinson comme thérapie non médicamenteuse : une nette amélioration (de l’ordre de 15%) des scores de fluidité, de vitesse d’exécution et de précision des mouvements pour l’ensemble des participants a été constatée au fur et à mesure des séances. Tous les patients ont témoigné d’un meilleur équilibre.