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Quand le grand journaliste Burkinabé Mr Le Chat parle du COB !

Voici un article écrit de la main de Mr Le Chat

Fatimata Tamboura (Faso Djarabi): “Les projets se concrétisent et se multiplient !”

C’est la ville d’Évron en France qui a accueilli dans la journée du samedi 15 juin, le groupe Faso Djarabi et Zidass Zidass pour des échanges musicaux avec le collectif COB.

centre social, culturel et loisirs “Le Trait d’Union”

Une matinée riche en enseignements qui s’est déroulée dans le centre social, culturel et loisirs “Le Trait d’Union”. Un centre financé par la mairie d’Évron qui existe depuis trois ans, donc les activités tournent autour de l’animation sportive, culturelle et l’encadrement social des jeunes.

Le collectif COB piloté par Fabrice Duchesne Ogro Cob, Guillaume Lebreton Carcajù Cob, Christophe Poirier Bombeiro Cob regroupe en son sein une discipline appelée la Capoeira. C’est un art martial afrobrésilien ouvert sur le monde qui met en exergue les instruments de musique puisés du continent africain. C’est à ce titre que le groupe Faso Djarabi collabore depuis janvier 2019 d’aord à Ouagadougou ensuite à la Villaines la Juhel.

Soirée des 12 PCA à Ouagadougou

” Depuis des années, je participe aux spectacles de l’association Espérance. Et l’année dernière, un journaliste burkinabè a eu l’opportunité de voir nos spectacles à la villaines la Juhel. L’idée de venir jouer au Burkina Faso nous a plu et nous y sommes allés. L’accueil et le spectacle ont été magnifiques, c’est pour ça que nous les avons invité pour poursuivre la collaboration ici en France. ” explique l’ambassadeur de la Capoeira au Burkina Guillaume Carcaju. L’une des satisfaction majeure, c’est également la collaboration du Collectif COB, ESPERANCE et l’école Saint Nicolas avec l’école EDEN à Saaba au Burkina. Les jeunes apprenants de COB ont fait des illustrations à l’endroit de leurs camarades du Burkina.

Plus d’une cinquantaine de jeunes et adultes se sont trémoussés aux rythmes du warba, wedbinde et du Maculelê (Brésil). Ce qui a été fascinant, c’est de voir comment la capacité d’assimilation et d’adaption des musiciens de Faso Djarabi s’est rapidement opéré dans ce genre musical. “Nous avons découvert une danse afrobrésilienne la Capoeira qui ressemble à la danse tarkaï des Yarsé. Notre force réside sur le fait que notre groupe est pluridisciplinaire et joue à plusieurs instruments” analyse Fatimata Tamboura productrice du groupe Faso Djarabi et directrice artistique des Échanges culturels 12PCA/ESPERANCE.

Effectivement, le groupe Faso Djarabi impressionne tout le département de la Mayenne et même au-delà. Leur moindre sortie est un événement dans les différentes communes. Même les personnes du troisième âge s’éclatent et sont mystifiées par leur présence et surtout leur prestation. Faso Djarabi est présent avec des instruments tels que: le Djembé, le Dumdum, la calebasse joués par Mamadou Diakité. La flûte, le Bendré par Fayçal. Le Balafon par Brama. Le Tama par Dafra et le Tchèma par Zidass. Tous jouent à plusieurs de ces instruments.

“Nous sommes en train de monter des projets/ programmes au Burkina et en France pour poursuivre cette collaboration. Notamment au Burkina Faso avec la création d’un festival à Ouagadougou avec les maîtres de Capoeira brésiliens” renchérit Fabrice Duchesne Ogro du collectif COB, présent dans quatre communes en France. Tout en gardant la tête sur les épaules et toujours animée par un sentiment de discrétion, Fatimata Tamboura a annoncé en filigrane, que de nombreux projets sont en cours ici en France, mais elle préfère les devoiler en temps opportun.

Une journée qui s’est poursuivit par un premier spectacle test du groupe Faso Djarabi…

LECHAT!